venerdì 13 febbraio 2009

QUELQUES MOTS SUR LE CAMBODGE

Oubstad-Waia (Germania) 13/02/2008, di Christophe Schramm



Le Cambodge, pour nous, ça a été Angkor Wat et Phnom Phen, le tout en quatre jours... Si vous trouvez donc que je fais injustice a ce pays, c'est peut-être dû à la brièveté notre séjour. Si autre chose vous choque, dites-le moi aussi pour je quitte enfin mes grosses lunettes de jeune Européen gâté...

J'avais déjà voyagé un peu en Thaïlande, ainsi que dans d'autres pays qualifiés de « en développement » par les pays soi-disant « développés », néanmoins le Cambodge m'a d'abord choqué – par sa pauvreté. C'est palpable dès l'arrivée (avec 600 dollars par habitant et par an, soit moins de deux dollars par jour en moyenne, on ne va pas très loin), et ça semble être assez bien partagé (contrairement à d'autres pays avec des écarts plus marqués et plus visibles entre riches et pauvres, comme le Mexique, l'Argentine ou encore le Maroc, pour ce que j'en sais).

Arrivée le 29 janvier en début d’après-midi à Siam Reap, porte d'entrée aux trésors d'Angkor Wat : la petite ville bouillonne dans la chaleur et la poussière. Fede, "the living organiser", m'a envoyé le nom du guest house ou je retrouverai la troupe americano-italienne dans la soirée.

Ce qui m'a impressionné ensuite – mais c'est vrai pour l'Asie du Sud-Est dans son ensemble – c'est la nourriture. Elle est omniprésente:

On l'a sent partout, soit dans son état avant dégustation – odeurs de fruits et légumes, d'épices, de cuisine et surtout de fritures... - soit dans un état second - détritus entre le trottoir et la rue (cet espace qui peut faire quasiment la largeur de la chaussée), vomis de touristes éprouvés, comme Raymond un soir ou Fede quelques jours avant...

Tout le monde en vend dans toutes les conditions.

Quelqu'un est toujours en train de manger quelque chose, que ce soit un être humain ou un animal (chat, chien, rat etc.).

Comme si cette omniprésence devait servir de preuve au grand jour qu'on a réglé (vraiment ?) le premier problème de l’humanité: manger à sa faim.

Bref, nous les habitués des supermarchés, du congelé et des grandes assiettes toutes blanches avec un petit bout de quelque chose exposé dedans, on ne peut y rester indifférent: ça attire, ça intrigue, ça donne faim ou ça répugne, ça donne le vertige à l'estomac ou aux intestins ou ça rend carrément malade comme un chien...

La première journée ensemble, celle du 30 janvier, est entièrement consacrée aux temples d'Angkor Wat – nom trompeur parce qu'il ne désigne que le plus grand des dizaines de temples cachés un peu partout dans la forêt tropical dans cette région (et aussi ailleurs dans le pays).

Angkor Wat, c'est l'attraction touristique numéro un du pays (et sa deuxième ressource de devises étrangères!), mais malgré son exploitation intense, ça reste une belle aventure.

On arrive dans un Tuk-Tuk – et on n’est pas les seuls : Tuk-Tuk et vélos par centaines, minibus pour les touristes plus friqués, piétons, singes au bord de la route…

Je pourrais vous faire la description détaillée de chaque temple que nous avons vu, mais restons-en à l’essentiel :

  • Bayon avec ses 54 tours de pierre formées de quatre visages dans les quatre directions qui ressemblent étrangement au roi qui l’a fait construire (Jayavarman VII, l’un des grands maîtres d’ouvrage ici, comme son homologue Jayavarman II qui a fait ériger Angkor Wat) ;
  • Baphuon, représentation pyramidale de Meru, montagne sainte, avec un bouddha incliné gigantesque de 60 mètres de long ;
  • Phimeanakas, le palais royal, et la terrasse des éléphants avec des bas-reliefs d’éléphants sur plusieurs mètres de hauteurs, devant un vaste champ qui accueillait jadis les parades ;
  • Thommanon, petit temple en excellent état (mais Fede et Tommy ne l’ont déjà plus vu, celui-là, ils avaient eu leur dose de culture…) ;
  • Ta Prohm, le temple dans la jungle comme vous l’avez rêvé, avec d’énormes arbres dont les racines recouvrent les murs ou percent dans les parois ou s’assoient entièrement sur les bâtiments – magique ;
  • Et enfin, l’imposant, l’impressionnant Angkor Wat, recouvert de touristes et de bas-reliefs grandioses relatant les grandes mythologies des différentes religions qui se sont suivies dans cette région du monde (d’abord l’hindouisme, puis le bouddhisme, pour l’essentiel).
A la fin, on est tous d’accord : c’est exceptionnel par sa grandeur, sa beauté, l’effort qu’il a fallu pour construire tout cela, mais aussi par le caractère délaissé voire abandonné de certains sites (malgré les vendeurs de boissons et de livres photocopiés à 4 dollars, ou 3, à chaque temple…). Et pourtant, le site est en pleine exploration et restauration, avec l’Ecole Française d’Extrême-Orient en premier lieu que tout le monde semble connaître ici (elle serait donc plutôt à classer du côté des quelques bienfaits de la colonisation française dans la région), mais aussi les Allemands (Angkor Wat) ou les Japonais.

Mais la journée n’aurait pas été aussi mémorable si nous n’avions pas rencontré ce jeune moine bouddhiste qui est venue faire la visite comme nous : 24 ans, moine depuis 7 ans (!), comme son père l’avait été et l’un de ses huit frères. Et nous de lui poser toutes les questions les plus connes… : Lever à 4 heures du matin ; manger deux fois par jour, à 6 heures et à 11 heures ; non, il n’a jamais été à Phnom Penh (il vient de Siam Reap) ; non, il n’a pas le droit d’avoir de copine, mais il aimerait bien, quand il aura terminé… Bizarre seulement qu’il ne puisse pas nous dire quels sont les principaux écrits du bouddhisme, mais il est vrai que son anglais était assez basique. Et puis, la fin, un peu embarrassante : il semble nous dire qu’il accepterait une aumône, en même temps, il semble gêné quand nous lui donnons chacun un billet, dit vaguement que c’est interdit. Bref, son sourire me semblait honnête – c’est souvent le seul moyen de juger qu’on a, ici, quand on est blanc, avec un appareil de photo dans la main, et qu’on a marqué « dollars » sur le front. Moment emblématique de la difficulté qu’il y a à voyager dans un pays tellement plus pauvre que les nôtres, dans le respect des gens qui y habitent, sans condescendance.

Après les temples anciens – et un voyage en bateau sur le lac et la rivière Tonle Sap qui serait parmi les plus riches en poissons dans le monde –, nous verrons aussi les temples plus récents du palais royal à Phnom Penh, même si Fede et Tommy nous menacent d’une crise d’overdose de temples, d’or, de couleurs, de bouddhas partout, d’encens. Et pourtant, on y aura confirmation que les écrits du bouddhisme s’appellent bien la « Tripitaka » (bravo, Tommy !) et qu’on peut mettre plus de 2000 diamants sur un bouddha en or de la taille d’un homme…

S’il faut raconter une histoire de Phnom Penh, c’est la visite de Tuol Sleng, l’ancienne prison de haute sécurité (appelée S-21) des Khmers Rouges transformées en musée. A vrai dire, personne de nous n’y connaissait grand chose avant : on avait tous entendu parlé du régime des Khmers rouges, que c’était violent, très violent, qu’il y avait eu de nombreux morts. De là à essayer de creuser cette histoire complexe qui s’est finalement terminée (enfin, plus ou moins) il n’y a pas si longtemps que ça (1979, l’année de ma naissance, pour être précis) – personne de nous n’avait fait le pas.

Nous y allons une première fois le 31 janvier, puis encore une fois le lendemain. Le premier jour, la fille d’une victime du régime – son père était mort de faim – nous guide dans cette ancienne école dont les salles de classes avaient été transformées en salles de torture et en cellules individuelles (1,80m sur 0,80m au maximum) ou collectives (des dizaines de personnes couchées par terre, les pieds pris dans des anneaux de fer reliés par une longue barre pour pouvoir les « empiler »). Les lits de torture, les carreaux et les murs souillés de sang ont été laissés tels qu’ils ont été trouvés par l’armée vietnamienne quand elle libère les 7 seuls survivants de cette antéchambre de la mort en 1979. Sur de grands panneaux, des centaines de visages, pris en photo lors de leur arrivée dans ce « camp », numérotés soigneusement, avec une précision bureaucratique rappelant les pires moments du régime nazi. Au mur aussi, des peintures faites par l’un des sept (qui a justement survécu parce qu’il savait peindre) montrant des scènes de torture qu’il a vu de ses propres yeux ou dont le récit lui a été fait par d’autres prisonniers qui n’ont pas survécu : dos lacérés par des coups de fouet, ongles ou tétons arrachés, corps semi-vivants portés, les quatre extrémités attachés autour d’une barre de bois – je croyais que cela se faisait uniquement pour des animaux… C’est l’horreur, tout simplement. Dans une autre salle, quelques textes sobres décrivent la montée en puissance des Khmers Rouges, leur entrée à Phnom Penh en 1975, l’idéologie de renouveau du peuple cambodgien, visant surtout la population citadine qui devait être « rééduquée ».

Nous reviendrons le matin d’après, pour voir le film « Bophana » tourné par des Français, mélange moyennement réussi entre une histoire d’amour (un Khmer rouge et Bophana qui sera finalement déporté au S-21) et un documentaire sur le régime (avec notamment un passage étouffant rassemblant devant la caméra le peintre survivant et un ex-tortionnaire de cette prison : « Dis-moi, rien n’est exagéré dans les scènes que j’ai peint, n’est-ce pas ? – Non, rien. »).

S-21, c’est 20 000 morts entre 1975 et 1979 : certains meurent de la torture ou de faim, tous les autres sont fusillés et jetés dans des charniers à quelques kilomètres de la ville – 20 000 sur un nombre total de victimes estimés à 2 millions.

Devant cette cruauté indicible, devant cette tuerie sans raison, on ne peut que condamner l’idéologie qui en est à l’origine, quelle qu’elle soit d’ailleurs. La comparaison avec Auschwitz (environ 1,1 millions de morts) paraît si proche. Mais toute comparaison avec Auschwitz me semble être difficile. Par rapport à Natzweiler (en Alsace) ou Buchenwald (environ 56 000 morts), un seul constat s’impose : ces camps étaient (plus ou moins) à l’écart des villes, cachés dans la forêt. Quand on y va aujourd’hui, c’est le vide, le silence.

Tuol Sleng, c’est quelques bâtiments blancs-gris entourés d’un vague mur au milieu d’un quartier résidentiel de Phnom Penh avec des voitures garés à l’intérieur de l’enceinte, c’est des vendeurs de souvenirs et de boissons à côté des salles de torture, c’est le bruit de la « vie normal » autour qui entre même dans les cellules les plus sombres. Contraste fort s’il en est. Comme si l’horreur était encore tout près, parmi nous. Signe peut-être aussi d’une prise de conscience, d’une distanciation, d’une « Vergangenheitsbewältigung » qui n’a pas encore eu lieu. Ou est-ce une manière plus vivante, plus authentique de commémorer que les champs de stèles à la Eisenmann ? Le premier procès contre des Khmers rouges a commencé en 2008…

mercoledì 11 febbraio 2009

DA SAIGON A HANOI

Bangkok, 11/02/2009, 23.51, di Federico Ucci














Siamo tornati oggi da Hanoi al campo base, Bangkok, dopo un volo che in meno di 2 ore ha riavvolto la pellicola che avevamo girato per oltre un mese.

Questo Vietnam ci ha veramente stupiti, per la sua diversita', cultura e soprattutto voglia di emergere. E' forse questa la caratteristica che piu di ogni altra contraddistingue il paese che nel 2007 ha messo a segno la piu' forte crescita economica dopo la Cina, da paesi prigionieri della loro poverta', come il Laos e la Cambogia.

La reattivita' del Vietnam appare evidente sin dall'arrivo a Saigon. Lasciata la sonnolenta capitale cambogiana, Phnom Phen, una volta giunti nell'ex capitale del Vietnam del Sud siamo stati investiti da un'onda di vitalita': migliaia di moto scorrazzano strombazzando da ogni parte in un caos inverosimile. E' qui che veniamo in contatto con quella che personalmente reputo la piu' piacevole scoperta: la cucina vietnamita! La strada non e' piu solo luogo di spaccio di alimenti, ma diventa vera e propria occasione di incontro e di convivio, un po' come a Napoli. La migliore invenzione e' il Pho', un brodo di ossa di manzo che bolle per ore e ore ad ogni angolo delle strade ed in cui a richiesta le cuoche vietnamite immergono noodles, verdure e carne. Ottima, sana, leggera, (beh, se devo trovarle un difetto, non e' che riempia moltissimo...), i vietnamiti la consumano ad ogni ora, anche a colazione e cosi abbiamo abbracciato questa gustosa usanza.

Lasciamo Saigon per Nha Trang, una nota localita' balneare che raggiungiamo con il treno piu lussuoso che io abbia mai potuto immaginare: pareti in legno, televisore al plasma, bagni immacolati. Davvero non mi sento in un paese in via di sviluppo...altro che l'espresso Lecce-Torino!!
Alle spiagge di Nha Trang segue la pittoresca cittadina di Hoi An, un gioiellino dichiarato patrimonio dell'umanita'.Il porto sul fiume conserva la sua autenticita', cosi come il piatto tradizionale del paese:il Cao Lao, noodles all'uovo arricchiti con carne, cotenna di maiale fritta, uova di quaglia, spezie, una delizia!(questa non proprio leggera...)
Nelle viuzze le migliori sarte vietnamite mettono a disposizione dei clienti la loro maestria riproducendo a prezzi stracciati ogni abito a richiesta. Ne approfittiamo per rifornirci di splendide camicie su misura, vestiti, cappotti...siamo stracarichi.

Alla magia di Hoi An segue l'austerita' classica di Hue', antica capitale, sede dell'unica cittadella imperiale del paese. A causa della sua posizione centrale, e quindi della sua vicinanza con il fronte nella guerra con gli USA, Hue' e' stata bombardata piu' di ogni altra zona nel paese e la gran parte della cittadella e' andata quasi distrutta. Cio' non le toglie un fascino incredibile: passeggiando tra le rovine, le bandiere che sventolano orgogliose ovunque e la foto dello Zio Ho CHi Mihn che troneggia all'ingresso della cittadella ci fanno capire quanto il Vietnam avesse desiderato la liberta'.

L'ultima tappa in Vietnam e' un po' la ciliegina sulla torta: un giorno ed una notte a bordo di una imbarcazione vietnamita di quasi 30mt tutta per noi, con tre ponti, sette cabine, 4 membri di equipaggio (per 3 passeggeri!!!). Navighiamo alla volta della Baia di Halong, un altro sito censito dall'Unesco, che ha davvero dell'incredibile. Si tratta di una formazione montuosa che a causa dell'erosione da parte dei fiumi e' stata invasa dalle acque del mar cinese. Nella pratica si naviga in mare nel bel mezzo di oltre 3000 cime montuose, ripidi picchi ricoperti da una minima vegetazione. Il peasaggio e' mozzafiato ed il silenzio rotto solo dal motore della barca.

Ultimo Pho nella rigogliosa capitale, Hanoi, si saluta il caro Christophe che dopodomani compie 30 anni e si decolla, con la certezza che questo paese ha ancora tantissimo da offrirci: ciao Vietnam, arrivederci!

P.S. dal disgusto che potete notare sulle nostre facce, chiaramente la foto sul treno e' stata scattata su un altro treno... dopo troppo lusso la nostra indole spendacciona ci ha spinto a viaggiare in terza classe insieme al nipote di Ho Chi Minh...

venerdì 6 febbraio 2009

DISPACCI DAL VIETNAM

Hoi Han (Vietnam) 06/02/2009, di Tommaso Mazzocchi




Sono ormai due giorni che abbiamo lasciato Ho Chi Minh e il vecchio Raymond che ha fatto ritorno a NYC...un saluto veloce prima di saltare su un taxi che ci avrebbe portato in stazione a prendere il treno notturno diretto a Nha Trang...

Ho Chi Minh e' una citta' incredibilmente caotica, fiumi di moto sfrecciano per i viali ad ogni ora del giorno e della notte, ad ogni angolo di strada gruppi di vecchi stanchi aspettano i clienti appoggiati ai loro cyclo. Prima della guerra contro gli USA molti di loro erano giornalisti, insegnanti, medici,...ma come tanti altri furono puniti per essersi schierati dalla parte sbagliata.

HCM o meglio Saigon e' inevitabilmente gia' presente nella memoria di tutti, anche in quella di quei turisti che come noi fanno il loro ingresso in citta' per la prima volta. Piu' di qualsiasi altra guerra venuta prima e molto di piu' di qualsiasi altra guerra venuta dopo, il Vietnam e' presente nelle nostre menti, nel nostro immaginario collettivo: 'Apocalypse Now', 'Full Metal Jacket', 'Il cacciatore', 'Hamburger Hill', 'Rambo', 'Good Morning, Vietnam', 'Platoon'. Hollywood ha reso epica la vergogna della sconfitta americana con una forza sconosciuta ad ogni altro mezzo di comunicazione.

Abbiamo raggiunto HCM con un bus partito da Phnom Phen (Cambogia) la mattina alle sette. Sei le ore di viaggio. Poco fuori Phnom Phen il bus si imbarca su un traghetto per attraversare un piccolo tratto di Mekong che scorre a pochi chilimetri dalla citta'. Alla frontiera la polizia in divisa militare controlla passaporti e bagagli...ancora qualche ora e saremmo arrivati ad HCM.

Dormiamo in una pensioncina vicino al quartiere di Pham Ngu Lao, zona centrale della citta'. Passimo mezza giornata a girovagare quasi casualmente, fermandoci di tanto in tanto per un caffe', una partita a calcio in un parchetto insieme a dei ragazzi vietnamiti, una sosta in agenzia per comprare i biglietti dei prossimi treni. Se non fosse per il clamore che si porta appresso a causa delle vicessitudini storiche, HCM mi da l'impressione che sarebbe rimasta sconosciuta ai piu': priva di qualsiasi follia e ostentazione continua a mostrare il basso profilo di chi non ama apparire ma pensa piuttosto a lavorare sodo per guadagnarsi da vivere. Camminiamo per lunghi viali tra grossi palazzi in costruzione e cimeli dell'epoca coloniale francese: l'Hotel de Ville, la cattedrale di Notre Dame, l'imponente ufficio postale che esibisce un enorme ritratto dello "Zio Ho" sulla parete di fronte all'ingresso. Ultima tappa e' l' Hotel Continental in Dong Khai alla ricerca di Oriana Fallaci, di stanza qui durante la guerra!

Passiamo il secondo giorno a Cu Chi, anonima cittadina a trenta chilometri da HCM. Poche, a prima vista, le testimonianze dei combattimenti, dei bombardamenti e della distruzione che si abbatterono su Cu Chi durante la guerra. Per capire cio' che accadde bisogna andare sottoterra. La rete dei cunicoli di Cu Chi divenne leggendaria durante gli anni '60 per aver facilitato ai vietcong il controllo di una vasta area rurale a soli 30-40 km da Saigon. Al culmine del suo sviluppo la rete si estendeva dalla capitale sud-vietnamita al confine con la Cambogia. Le gallerie resero possibili le comunicazioni e il coordinamento tra le diverse zone controllate dai vietcong, isolate tra loro a causa delle operazioni aeree e di terra condotte dall'esercito sud vietnamita e da quello americano alleati contro il nord comunista.

I cunicoli costituirono la risposta di un esercito di contadini poco equipaggiati alle armi ad alta tecnologia adottate dagli americani. Con intelligenza e determinazione il nord vietnamita del generale Ho Chi MInh tenne sotto scacco il disorganizzato sud del presidente Diem per molti anni. Nel 1965 la vittoria dei vietcong sembrava imminente. L'esibizione di forza dei vietcong a Cu Chi fu una delle ragioni principali che spinse l'amministrazione Johnson al coinvolgimento diretto dell'esercito americano in Vietnam. Una delle prime mosse degli Stati Uniti fu quella di fronteggiare la minaccia comunista nella zona di Cu Chi costruendo una grossa base militare..chiaramente nessuno di loro era a conoscenza che sotto ai loro piedi esistevano vere e proprie citta' sotterranee popolate dai vietcong.

Ogni mezzo fu impiegato dagli americani per stanare l'esercito sotterraneo: desfoglianti chimici lanciati dagli aerei, benzina, napalm...i bombardieri americani B52 bersaglairono la zona a tappeto riuscendo a distruggere gran parte delle gallerie quando ormai i vietcong avevano raggiunto i loro obiettivi.

Durissima la vita dei guerrieri vietcong di stanza nelle gallerie costretti per mesi a non vedere la luce del sole. Moltissime le vittime (stimate intorno al milione solo dalla parte comunista). Caparbia, tenacia e finissima intelligenza valsero all'esercito di Ho Chi Minh la vittoria sulla grande America, costretta al ripiego durante l'amministrazione Nixon. La pace venne trattata dallo storico segretario di stato Henry Kissinger. Correva l'anno 1973.

martedì 3 febbraio 2009

Through my eyes an experience of a life time

Ho Chi Minh City, 03/02/2009, by Raymond Storms













It feels like yesterday when I bought a last minute ticket to Thailand to meet up with Tommy amd Fede. I can't believe I leave tomorrow to return to my everyday life. I still remember arriving in Chiang Mai where Fede bpmbarded me with a million questions about the plane I took from NYC. There was no hi Raymond! How was your flight? Instead it was was it a Boeing 777 or 747 how many passengers? How many hours?...Are you sure I don't believe you. It felt like an interrogation. ha ha I will take back a suitcase full of many fond memories throughout the trip from the slow boat where we had everyone from all around the world sing there national anthem and then learned beautiful spanish songs on the guitar to kayaking to Ventiane where our kaya flipped (great balancing skills Fede!) and my engagement ring now sits at the bottom of the river. I have witnessed a completely different way of life where smiles are abundant and patience is mandatory. Foriegners are welcomed as curious children stare with eager eyes. I was fascinated at how strong the locals spirits are. You would have thought they were millionares. They seem happy and content with there trivial life style. Maybe they have discovered the true maning of life. Once again I have made friends quickly and shared life experiences even celebrated a strangers birthday as if we had grown up together. There is something very powerful that happens to me when I travel. I feel I discover myself through others and also realize how big the world really is. I was greatly moved by the Khmer Rouge Museum in Ho Chi Min City. It baffles me how humans can destroy each other without giving it a second thought. In war, a school became a torture chamber for thousands of innocent people small children who haven't had a taste of the world, but quickly discovered death. I felt so priviliged to not have experienced war up close and personal. War to me is something I read about. Out of site out of mind. I felt spoiled not having to go through something that many countries have accepted as the norm. Southeast Asia has changed me.
One of my fondest memories is of our last big celebration which took place last night as a fancy restaurant called Mandarin. The food is known to be some of the best and after experiencing it first hand I would have to agree. My birthday is on Feb. 15 so the guys bought me a silk kimono from the market. As usual they bargained the poor woman into almost giving us the clothes for free. They are business men for sure ha ha. Fede, Tommy and Christophe also purchased silk shirts in different colors. The idea was since I was leaving early we would celebrate my birthday early and I was to wear the kimono and they there shirts. After puting it on I felt very stupid as no one in the country wears such a thing to go out in. We decided to have fun and the guys said why don't you be a famous opera singer from America. Fede told me I have to start practicing. I put on my sunglasses (at night to hide from the paparazzi) and we were out teh door. The night could not have gone better. Christophe was my bodyguard as well as my manager. Fede was my financial advisor and Tommy was my PR agent. Tommy and Fede went to Mandarin and stated that Mr. Raymond Storms himself is on his way and they need the best table in the house. The staff agreed and said oh yes Raymond Storms of course very famous! We caused such a stir at the restaurant. Fede and Tommy walked on my left and right hand side. Christophe walked behind me and acted like he was speaking into a head piece. The entire staff was waiting on us hand and food. The guys made sure I was served first and happy with everything. I think they had more fun with it than I did! Afterwards I sang for the manager and staff and they loved it. They really played there parts well. Mr. Storms would like this and Mr. Ucci would like that. As soon as we entered the taxi we almost peed our pants from laughing. The manager of Mandarin called a taxi for us and sent us to the best disco club in town where we made a seen again. People were asking me who are you? and Fede was blocking the people from getting too close. Everyone was watchingh us even the security guards. We had so much fun! I hope you have enjoyed having a slice of tghe trip through my eyes. Guys may the rest of your trip be as fun if not better. Don't miss me to much and don't eat to many cucumbers ha ha!